Optimiser votre fiscalité
Réduire votre imposition, c’est avant tout avoir une vision long terme.
Les produits dits défiscalisant ne sont en aucun cas des points de départ.
Une restructuration de vos revenus, de vos biens et de vos avoirs suffit souvent à réduire votre imposition ou votre taxation.
Une étude approfondie de votre avis d’imposition, de votre patrimoine, de vos besoins et de vos projets d’avenir est capitale pour la mise en place de stratégies long terme aux effets durables.
Sur cette page, nous vous présentons deux exemples.
Mais ce thème est également abordé dans les exemples suivants :
Patricia et Omar, un enfant majeur dans le foyer fiscal
Charles, les conséquences de la sous-évaluation d'un bien
Gilles, la donation temporaire d’usufruit
Stéphane et Rebecca, le choix du régime fiscal d’un bien locatif
Maria, l’achat en nue-propriété
Alain, le contrat de capitalisation
Pierre, le PERP à bon escient
Célia, le PEA Assurance
Maxime et Marie, la liberté de l’usufruitier
Brigitte et Jacques, le choix entre immobilier et assurance vie
Nadine, les écueils de la donation simple
Avertissement > Les situations ci-dessous sont présentées à titre pédagogique et ne constituent en aucun cas un conseil.
En gestion de patrimoine, pas d'automédication !
Patricia et Omar, 48 et 50 ans, 2 enfants
Patricia et Omar sont mariés et parents de deux enfants de 15 et 23 ans.
Leur fils aîné, Paul, est étudiant. Cette année, il est surveillant dans un collège et donne des cours particuliers.
Paul est rattaché au foyer fiscal de ses parents. En plus de leurs salaires, Patricia et Omar déclareront donc également ceux perçus par Paul.
Patricia et Omar se demandent s’il est plus judicieux que Paul soit rattaché au foyer fiscal et qu’ils bénéficient d’une demi-part supplémentaire ou qu’il soit détaché et déclare ses propres revenus.
Aucune réponse rapide ne peut être apportée, seul un calcul précis pourra leur permettre de prendre la bonne décision.
Charles, 53 ans, hérite de son père
Lors de la succession de son père, Charles hérite d’un appartement à Bordeaux et de liquidités.
Dans la déclaration de succession, Charles estime la valeur de l’appartement à 155 000 € afin de minimiser les droits et frais de succession qu’il devra payer.
Le patrimoine net perçu s’élevant à 500 000 €, Charles s’acquitte des droits de mutation à titre gratuit pour un montant de 78 194 €.
Un an après, Charles décide de vendre l’appartement pour sa valeur vénale, soit 189 000 €.
Charles devra donc s’acquitter d’une plus-value immobilière de 12 308 € calculée sur la différence entre le prix de vente (189 000 €) et la valeur déclarée (155 000 €).
Si dans la déclaration de succession, Charles avait estimé le bien de Bordeaux à sa valeur vénale (189 000 €), il aurait payé 84 994 € de droits et frais de succession, soit 6 800 € en plus (84 994 € – 78 194 €).
FAITES LE CALCUL !
D’un côté, Charles aurait payé 6 800 € en plus de droits et frais de succession, de l’autre, il paiera 12 308 € de plus-value immobilière… Sans compter que Charles s’expose au risque de redressement par l’administration fiscale des droits de succession…
En fiscalité, une vision court-terme, est toujours un très mauvais choix !